1. |
Encore
03:52
|
|||
Si je devais vivre encore / Si tout recommence après la mort / Je referais l’amour partout / Des gestes et des blagues de mauvais goût / Si je devais refaire cette vie / Je me saoulerais dehors la nuit / Je chanterais les yeux fermés / Pardon pour la gêne occasionnée / Si demain tout recommençait / Toutes mes erreurs je les referais / Et tout le temps que j’ai perdu / À parler de rien aux inconnus / Et tout le temps que j’ai gagné / Je le perdrais à en profiter / Si je vivais encore / / Encore encore et encore / Encore / Bouge / Ton corps encore et encore.
|
||||
2. |
Gromit
03:22
|
|||
Le temps qu’j’aille chercher un café / Déjà 20 minutes de passées / Les aiguilles tournent et les heures / Le temps fuit comme Dillinger / J’suis sous tension / Y’a trop d’actions / Problème de synchronisation / Informations/ Que des pulsions / Des piles de notifications / A la place du cerveau, hein / Comme (un) sandwich mayo-rien / Messages s’amassent / Les minutes passent / J’programme des réveils qui s’enchâssent / La journée derrière moi (quoi ?) / Le café déjà froid (wah !) / J’avance encore / Tant qu’j’suis pas mort / Suis les battements de mon coeur / J’ai vu des choses / J’ai vu des gens / Prendre des trains / Et des avions / Plus de trou dans mon agenda / On me dit mais t’es sous mandat / Dernière fois qu’j’ai vu la mer / Publicité RER / Plus l’temps d’écrire des paroles / J’passe en mode avion, j’m’envole / Tout file et passe / Besoin d’espace / Heureux comme Gromit et Wallace / J’ai vu des choses / j’ai vu des gens / Prendre des trains / et des avions / Emprunter les mêmes directions / J’ai vu des gens / manquer de temps / Manquer de temps.
|
||||
3. |
Louise (interlude)
00:11
|
|||
Je pense que genre aller sur les réseaux sociaux, on y va tous inconsciemment avec une idée de trouver un truc de ouf, genre d’avoir un déclic ou des trucs comme ça, parce qu’en fait je sais même pas ce qu’on cherche.
|
||||
4. |
Social Network
03:36
|
|||
We’re living in a social Network / Hey ! (**) notifications, encore un message / Hey ! (**) notifications, encore un effort / encore un effort / social Network / We’re living in a social Network/ We’re living in a social Network / We’re living in a social Network/ We’re living in a social Network / Tu as des signaux dans la tête / bruits de messages musique concrète / aller-retour rien ne s’arrête / sonnerie réveil musique inquiète / Tu as des signaux dans la tête / dopamine comme une cigarette / bruits de messages musique concrète / c’est Ok si tu déconnectes / Living in a social Network / Fucking in a social Network / Dying in a social Network / Social Network.
|
||||
5. |
Les méridiens
03:27
|
|||
Plusieurs fois par jour / Je me demande où on va / Si la limite est pour / Bientôt Où on ira / Je cherche des marques au sol / Des méridiens des frontières / Celles qu’on apprend à l’école / Sans parler de celles d’hier / Demain n’existe pas / Demain n’existe plus / On a effacé l’idée / Ou alors on l’a vendue / Demain au mieux tu verras / Ce qui te reste dans les bras / Quand le rideau est tombé / Sur la fin de ta journée / On avait dit 14h / Mais mon téléphone est mort / Je connais ton fixe par cœur / Mais on est tout le temps dehors / La ville est vidée de tout / Et même les chats font grève / Je marche en suivant les clous / Que tu as mis dans mes rêves / On ne pourra pas se rater / Deux âmes perdues sans mobile / Dans le présent arrêté / Du crépuscule de la ville / Demain n’existe pas / Demain n’existe plus.
|
||||
6. |
Visages
04:54
|
|||
J’ai un million de visages dans la tête / J’ai un million de profils dans la tête / C’est jamais assez / C’est jamais assez / Il m’en faudra plus, de visages dans la tête / J’ai un million de pensées dans la tête / Et j’ai un million d’idées dans la tête / C’est jamais assez / C’est jamais assez / Il m’en faudra plus, de désirs dans la tête / Et je ne vois plus rien, ne reconnais plus autour de moi / Que des miroirs sans tain / « Et c’est très bien comme ça » / Un million de visages dans la tête / Je veux voir ton visage et faire la fête / Je veux voir ton visage et qu’il me reste / Plus rien ne m’arrête (non) / Plus rien ne t’arrête / Il m’en faudra plus, de visages dans la fête / Et je ne vois plus rien, ne reconnais plus autour de moi / Que des miroirs sans tain / Que des visages / Je veux voir des visages / Plus de visages / Toujours plus de visages / Que des images / Vite, j’en veux davantage / Clique et partage / Actualise la page / Je vois des plages / Des assiettes de fromages / Des paysages / Un très beau coquillage / Des personnages / Pas mal de bavardages / Du bizutage / Et des mauvais présages / Tout est trop sage / Il faudrait du courage / Prendre un virage / Oser le décollage / Viendra l’orage / Et nous serons sauvages / (Et) Dans les nuages / Des milliers de visages / Tu ne vois plus rien / Tu ne vois / Plus rien / Tu ne vois.
|
||||
7. |
Le grand vide
03:48
|
|||
Vide / Il y a du vide tout autour de toi / Des particules / Tu ne le sais pas / Tout s’agite autour de toi / Vie / Tout est en vie, et tu ne le vois pas / Je te fais signe, tu ne regardes pas / Tu ne t’ennuies pas / Que fais-tu quand tu ne fais rien ? / Je ne sais plus / De quoi le vide est-il plein ? / Le temps perdu / T’assieds-tu seul sur les bancs ? / Ne t’en fais pas / Regarder passer le / temps / Tu t’ennuieras / Vite, / Ralentis, écoute le bruit de chez toi / L’ampoule qui grésille, ton vieux matelas / Tout disparaîtra…
Est-ce que ça t’arrives de t’ennuyer - Non jamais - Jamais c’est vrai ? - non - ça n’est jamais arrivé ? non - de ta vie ? - même jeune ? De ma vie je sais pas ça m’est peut-être arrivé. Je peux rester longtemps sans rien faire. Je peux vivre sans rien faire mais je n’ai pas le sentiment de m’ennuyer même quand je fais rien.
Et bien j’ai l’impression que le temps se distend un petit peu ; les moments me semblent plus riches, plus intenses, et puis je laisses couler, je laisse glisser et ça me va bien aussi quand ça coule et quand ça glisse comme ça, ça me va, j’accepte ça aussi de moi.
|
||||
8. |
Les vivants
02:57
|
|||
Tu as un bout de salade / Sur les dents / Ne le prends pas mal / Je le dis gentiment / Je parle sans savoir ce que je dis / En attendant toi tu bades / Et moi je ris / On n’a qu’à sortir un instant / Pour voir ce qui est drôle chez les vivants / Un bus bondé qui tourne en rond / Des manifestants / pour un oui pour un non / Regarde la vie comme elle est / Et tu riras encore une fois / Le temps de vivre et d’oublier / Que peut-être un jour on mourra / Il y a un homme qui danse seul dans la rue / Et des enfants défoncés à coup de soda / Un pigeon qui n’a pas vraiment froid aux plumes / Qui se soulage sur la tête des soldats / Je vois des cortèges de téléphones / Tenus par des esclaves dévoués / Et là-haut des statues qui s’étonnent / Qu’on ne les voie toujours pas danser / L’inquiétude rejoint le rire /
Regarde la vie comme elle est / Et tu riras encore une fois / Le temps de vivre et d’oublier / Que sans doute un jour on mourra / Regarde la vie comme elle est / Et tu riras encore une fois / Le temps de vivre et d’oublier / Que c’est sûr un jour on / Regarde la vie comme elle est / Oui c’est sûr un jour je mourrai.
|
||||
9. |
Gisela (interlude)
01:11
|
|||
On avait une chienne de la SPA qui était très très sportive à la montagne, et elle a eu 16 ans et s’est un peu usée parce qu’elle a énormément galopé dans sa vie. Un jour on l’avait cherchée, il y avait un champ avec les chevaux et on l’a trouvée couchée, elle avait un énorme trou dans la tête. On est descendu dans la vallée pour la mettre chez un vétérinaire, le vétérinaire lui a fait une piqûre et elle était morte. Donc on l’a remontée et on avait un terrain qui était plutôt un terrain vague, il poussait pas grand chose sauf des orties. On a fait un trou et on l’a mise dans la terre et maintenant il y a des énormes framboisiers et c’est ces framboisiers qui portent le plus. On fait beaucoup de confitures et ces confitures là sont sacrées.
|
||||
10. |
Danse tes morts, Pt.1
03:30
|
|||
Ce matin / J’ai entendu / À la radio / Une voix / Qui parlait / Tout doucement / D’un jeune garçon / Il était mort en dansant / Clock never stops / Dans la ville / Clock never stops / Les aiguilles / Clock never stops / Tournent encore / Danse dans ce décor / Clock never stops / Les vitrines / Clocks never stops / S’illuminent / Clock never stops / Quand tu dors / Danse encore et encor / La journée / S’est poursuivie / J’ai repensé / à lui / J’ai marché / Parmi les gens / Toujours vivants / Absurdes et indifférents / Clock never stops / Dans la ville / Clock never stops / Les aiguilles / Clock never stops / Tournent encore / Danse dans ce décor / Clock never stops / Les vitrines / Clocks never stops / S’illuminent / Clock never stops / Quand tu dors / Danse danse tes morts / Ce jour-là je me souviens / j’ai pris le métro aérien / Au dessus du vide / je fixais les gens / Y’en a qui avaient des secrets dans les yeux / mais personne ne disait rien / J’étais un peu ailleurs / alors j’ai raté ma station / Quand je suis descendue / à Pigalle, j’ai croisé le regard d’un homme qui sortait du sexodrome / et alors que je passais devant une boutique de souvenirs / j’ai entendu cette musique.
|
||||
11. |
Danse tes morts, Pt.2
03:38
|
|||
Danse tes morts.
À 3h du matin. Je pense aux gens que j’aimais, vivants et qui sont morts, leur fantôme siffle une mélodie sans parole et je n’ai plus peur.
Danse tes morts.
|
||||
12. |
Solastalgie
04:27
|
|||
L’univers continuera sans nous / Et les villes deviendront des forêts / Sous la pluie, des milliers d’animaux / Dans le ciel, des nuées d’oiseaux / L’univers continuera sans nous / Et les villes deviendront des forêts / Sous la terre, des églises et des tours / Des mystères, souvenirs de nous / Sur quoi danseront nos enfants ? / Je ne sais plus / Quand nous serons d’un autre temps / D’un temps perdu / A quoi ressembleront les rues / Ne t’en fais pas / L’univers continuera sans nous / Et les villes deviendront des forêts / Sous la pluie, des milliers d’animaux / Dans le ciel, des nuées d’oiseaux / L’univers continuera sans nous / Et les villes deviendront des forêts / Sous la terre, des églises et des tours / Des mystères, souvenirs de nous / Demain existera / Clock never stops / People keep walking / Clock never stops / People keep talking / vous avez 292 386 433 218 notifications / tout disparaîtra / les aiguilles tournent et les heures,/ Le temps fuit comme Dillinger / Danse dans ce décor.
|
Catastrophe Paris, France
Tricatel
©Antoine Henault
©Nevil Bernard
Streaming and Download help
If you like Catastrophe, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp